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IFSI
1ère année

2.4 traumatologie pédiatrique

Processus traumatiques

Definition

traumatologie
étude médicale des traumatismes physiques.

Généralités

chez l'enfant, le squelette est en croissance et les traumatismes vont alors présenter des particularités comme le remodelage possible du col de certaines fractures ou encore la vitesse de consolidation. De plus, la localisation sera aussi un facteur déterminant dans la prise en charge et l'évolution.

  • au niveau des os longs, on repère à l'interface métaphyse/épiphyse une zone observable en radiologie nommée physe, correspondant au cartilage de croissance. Ces régions sont localisées aux extrémités et sont très actives à proximité du genou et loin du coude.

--> schéma 1

  • le périoste est + épais et résistant que chez l'adulte et assure la croissance et largeur des os.
  • péristote et physe assurent ainsi un remodelage du tissu osseux en cas de fracture. En raison de la résistance particulière du péristote, on observe parfois des fractures sous-périostées (périoste intact).
  • le métabolisme élevé du tissu osseux permet d'augmenter la vitesse de consolidation
  • la région diaphysaire possède des propriétés élastiques supérieures à celles de l'os adulte, permettant ainsi une meilleure absorption au cours des transferts d'énergie. Plus souple, mais aussi plus fragile, une simple chute peut entrainer une fracture d'os comme le fémur, alors qu'il faut un traumatisme à haute énergie chez l'adulte.


Épidémiologie

  • premiere cause de décès chez l'enfant, c'est aussi le premier motif d'hospitalisation
  • les garçons sont plus touchés que les filles (60% G et 40%F)
  • la fracture la plus fréquente est celle du poignet


Caractéristiques des fractures de l'enfant

  • certaines fractures (trait transversal, oblique, spiroïde ou 3e fragment) sont identiques à celles de l'adulte.
  • d'autres sont spécifiques à l'enfant:

. fracture en bois vert ( au niveau diaphysaire, une région corticale conservée et l'autre rompue)

. fracture sous-périostée (périoste intact)

. fracture en motte de beurre (plicature de la corticale métaphysaire sans perte de contact et périoste intact)

. déformation plastique ou arcuature (pas de solution de continuité mais déformation)

. décollement épiphysaire (touchant le cartilage de croissance)

  • les fractures touchant la zone croissante sont susceptibles d'affecter la croissance. La fusion partielle ou totale du cartilage de croissance entraine l'arrêt de croissance du tissu osseux, épiphysiodèse.
  • la classification de Salter et Harris permet d'envisager le pronostic sur la croissance et le risque d'épiphysiodèse qui augmente du type 1 au 5.

--> tableau 1

--> tableau 2

  • les fractures diaphysaires peuvent conduire à une accélération de croissance liée à l'hypervascularisation et donc à un allongement pouvant être responsable d'une inégalité de longueur.


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IFSI
1ère année

2.4 traumatologie pédiatrique

Processus traumatiques

Definition

traumatologie
étude médicale des traumatismes physiques.

Généralités

chez l'enfant, le squelette est en croissance et les traumatismes vont alors présenter des particularités comme le remodelage possible du col de certaines fractures ou encore la vitesse de consolidation. De plus, la localisation sera aussi un facteur déterminant dans la prise en charge et l'évolution.

  • au niveau des os longs, on repère à l'interface métaphyse/épiphyse une zone observable en radiologie nommée physe, correspondant au cartilage de croissance. Ces régions sont localisées aux extrémités et sont très actives à proximité du genou et loin du coude.

--> schéma 1

  • le périoste est + épais et résistant que chez l'adulte et assure la croissance et largeur des os.
  • péristote et physe assurent ainsi un remodelage du tissu osseux en cas de fracture. En raison de la résistance particulière du péristote, on observe parfois des fractures sous-périostées (périoste intact).
  • le métabolisme élevé du tissu osseux permet d'augmenter la vitesse de consolidation
  • la région diaphysaire possède des propriétés élastiques supérieures à celles de l'os adulte, permettant ainsi une meilleure absorption au cours des transferts d'énergie. Plus souple, mais aussi plus fragile, une simple chute peut entrainer une fracture d'os comme le fémur, alors qu'il faut un traumatisme à haute énergie chez l'adulte.


Épidémiologie

  • premiere cause de décès chez l'enfant, c'est aussi le premier motif d'hospitalisation
  • les garçons sont plus touchés que les filles (60% G et 40%F)
  • la fracture la plus fréquente est celle du poignet


Caractéristiques des fractures de l'enfant

  • certaines fractures (trait transversal, oblique, spiroïde ou 3e fragment) sont identiques à celles de l'adulte.
  • d'autres sont spécifiques à l'enfant:

. fracture en bois vert ( au niveau diaphysaire, une région corticale conservée et l'autre rompue)

. fracture sous-périostée (périoste intact)

. fracture en motte de beurre (plicature de la corticale métaphysaire sans perte de contact et périoste intact)

. déformation plastique ou arcuature (pas de solution de continuité mais déformation)

. décollement épiphysaire (touchant le cartilage de croissance)

  • les fractures touchant la zone croissante sont susceptibles d'affecter la croissance. La fusion partielle ou totale du cartilage de croissance entraine l'arrêt de croissance du tissu osseux, épiphysiodèse.
  • la classification de Salter et Harris permet d'envisager le pronostic sur la croissance et le risque d'épiphysiodèse qui augmente du type 1 au 5.

--> tableau 1

--> tableau 2

  • les fractures diaphysaires peuvent conduire à une accélération de croissance liée à l'hypervascularisation et donc à un allongement pouvant être responsable d'une inégalité de longueur.


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