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Post-Bac
1

Chapitre 1: Déontologisme, conséquentialisme, éthique de la vertu

Ethique

Trois grandes théories morales

Déontologisme

  • Définition : Les choix moraux doivent être guidés par des lois morales inviolables. Une action est morale si elle respecte ces lois (ex. : ne pas tuer).
  • Principes clés :
  • Le devoir moral prime.
  • Immanuel Kant est l'exemple emblématique.
  • La moralité d’une action se juge par sa capacité à être universalisée.


Conséquentialisme

  • Définition : La moralité d'une action se juge par ses conséquences. Une action est morale si elle engendre de bonnes conséquences (ex. : maximiser le bonheur).
  • Principes clés :
  • L'intention de l'agent est secondaire.
  • Jeremy Bentham est un représentant majeur avec sa théorie utilitariste.
  • Il est fondé sur l'évaluation des plaisirs et des peines engendrés par l’action.


Éthique de la vertu

  • Définition : La moralité d'une action dépend de l'intention de l'agent et de sa capacité à incarner des vertus.
  • Principes clés :
  • La vertu est une disposition à faire le bien, liée à un idéal humain.
  • Aristote est l'auteur central, avec l'idée de "juste milieu" entre les extrêmes.
  • La vertu s’acquiert par la pratique et l'habitude.


I. Le déontologisme

  1. Étymologie et concept :
  • "Déontologie" vient du grec « déon » (devoir) et « logos » (science, discours).
  • Postule que l’homme a des devoirs moraux en tant que sujet moral.
  1. La morale kantienne :
  • Kant propose un système philosophique basé sur trois questions essentielles.
  • L’action morale est déterminée par la capacité de l’agent à vouloir que son action devienne une loi universelle.
  • Impératif catégorique : une action doit être faite indépendamment des circonstances et des désirs personnels.
  • Respect de la dignité humaine : chaque personne est une fin en soi.
  1. Résumé en deux phrases :
  • Un choix est justifié s'il respecte une règle morale impérative. On doit examiner le devoir moral de l'agent pour savoir comment agir.


II. Le conséquentialisme

Concept et fondements :

  • Contrairement au déontologisme, ici, l'accent est mis sur les conséquences de l'action.
  • L’objectif est de maximiser le bien (ex. : bonheur pour le plus grand nombre).

Morale utilitaire de Bentham :

  • La morale repose sur le plaisir et la douleur, avec 7 critères pour évaluer le plaisir.
  • L'État doit chercher à maximiser le bonheur collectif en tenant compte de ces critères.

Résumé en deux phrases :

  • Un choix est justifié s'il maximise le bonheur du plus grand nombre. On doit examiner les plaisirs et peines générés par les conséquences de l'action.


III.  L’éthique de la vertu

Concept de vertu chez Aristote :

  • La vertu est une disposition à faire le bien et implique une pratique constante.
  • La vertu est le juste milieu entre les extrêmes et se cultive par l'habitude.

Prudence et sagesse :

  • L’éthique de la vertu exige de considérer le contexte pour agir de manière appropriée.
  • Le bonheur vertueux est l’objectif ultime selon Aristote.

Résumé en deux phrases :

  • Un choix est justifié lorsqu'il est sage et prudent, en tenant compte des circonstances. Il faut agir comme un soi idéal.


IV. Premier bilan

  • Ces théories morales s'enrichissent mutuellement et continuent de susciter des débats.
  • Exercice proposé : réflexion sur un dilemme moral inspiré par Bernard Williams. Échangez vos points de vue et préparez vous à des corrections basées sur vos discussions.


Post-Bac
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Chapitre 1: Déontologisme, conséquentialisme, éthique de la vertu

Ethique

Trois grandes théories morales

Déontologisme

  • Définition : Les choix moraux doivent être guidés par des lois morales inviolables. Une action est morale si elle respecte ces lois (ex. : ne pas tuer).
  • Principes clés :
  • Le devoir moral prime.
  • Immanuel Kant est l'exemple emblématique.
  • La moralité d’une action se juge par sa capacité à être universalisée.


Conséquentialisme

  • Définition : La moralité d'une action se juge par ses conséquences. Une action est morale si elle engendre de bonnes conséquences (ex. : maximiser le bonheur).
  • Principes clés :
  • L'intention de l'agent est secondaire.
  • Jeremy Bentham est un représentant majeur avec sa théorie utilitariste.
  • Il est fondé sur l'évaluation des plaisirs et des peines engendrés par l’action.


Éthique de la vertu

  • Définition : La moralité d'une action dépend de l'intention de l'agent et de sa capacité à incarner des vertus.
  • Principes clés :
  • La vertu est une disposition à faire le bien, liée à un idéal humain.
  • Aristote est l'auteur central, avec l'idée de "juste milieu" entre les extrêmes.
  • La vertu s’acquiert par la pratique et l'habitude.


I. Le déontologisme

  1. Étymologie et concept :
  • "Déontologie" vient du grec « déon » (devoir) et « logos » (science, discours).
  • Postule que l’homme a des devoirs moraux en tant que sujet moral.
  1. La morale kantienne :
  • Kant propose un système philosophique basé sur trois questions essentielles.
  • L’action morale est déterminée par la capacité de l’agent à vouloir que son action devienne une loi universelle.
  • Impératif catégorique : une action doit être faite indépendamment des circonstances et des désirs personnels.
  • Respect de la dignité humaine : chaque personne est une fin en soi.
  1. Résumé en deux phrases :
  • Un choix est justifié s'il respecte une règle morale impérative. On doit examiner le devoir moral de l'agent pour savoir comment agir.


II. Le conséquentialisme

Concept et fondements :

  • Contrairement au déontologisme, ici, l'accent est mis sur les conséquences de l'action.
  • L’objectif est de maximiser le bien (ex. : bonheur pour le plus grand nombre).

Morale utilitaire de Bentham :

  • La morale repose sur le plaisir et la douleur, avec 7 critères pour évaluer le plaisir.
  • L'État doit chercher à maximiser le bonheur collectif en tenant compte de ces critères.

Résumé en deux phrases :

  • Un choix est justifié s'il maximise le bonheur du plus grand nombre. On doit examiner les plaisirs et peines générés par les conséquences de l'action.


III.  L’éthique de la vertu

Concept de vertu chez Aristote :

  • La vertu est une disposition à faire le bien et implique une pratique constante.
  • La vertu est le juste milieu entre les extrêmes et se cultive par l'habitude.

Prudence et sagesse :

  • L’éthique de la vertu exige de considérer le contexte pour agir de manière appropriée.
  • Le bonheur vertueux est l’objectif ultime selon Aristote.

Résumé en deux phrases :

  • Un choix est justifié lorsqu'il est sage et prudent, en tenant compte des circonstances. Il faut agir comme un soi idéal.


IV. Premier bilan

  • Ces théories morales s'enrichissent mutuellement et continuent de susciter des débats.
  • Exercice proposé : réflexion sur un dilemme moral inspiré par Bernard Williams. Échangez vos points de vue et préparez vous à des corrections basées sur vos discussions.


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