- La croissance économique est l’augmentation de la quantité de biens et services produits sur le long terme. Phénomène cumulatif, elle permet l’augmentation du niveau de vie.
- Elle s’explique en partie par l’accumulation de facteurs de production : le facteur travail et le facteur capital.
- La part de la croissance qui n'est pas due à l'augmentation des facteurs de production correspond à la productivité globale. Elle évalue l'efficacité de la combinaison des ressources et est stimulée par le progrès technique, l'éducation et la spécialisation.
Deux types de croissance:
- croissance extensive : la croissance économique fondée sur l’accumulation de facteurs . C’est une croissance qui s’épuise parce qu’elle se heurte au problème des rendements factoriels décroissants.
- croissance intensive: la croissance économique portée par l’amélioration de la PGF. Elle est durable parce qu’elle est autoentretenue.
- Le progrès technique est endogène. Il dépend des décisions d'investissement et d'innovation des acteurs privés, (motivés par le profit), ainsi que des décisions de l'État, qui investit dans le capital public et met en place des mesures pour compenser le sous-investissement causé par les externalités positives.
- L'innovation entraîne une destruction créatrice, favorisant la croissance et redistribuant les ressources vers les entreprises innovantes, ce qui augmente la productivité moyenne.
- La croissance repose sur des institutions inclusives : droits de propriété protégés, garantie de l’exécution des contrats, services publics de santé et d’éducation, démocratie. Ces institutions incitent les agents économiques à investir et à innover. Elles permettent aussi d’éviter que les firmes en place empêchent l’entrée sur le marché de firmes innovantes.
- La croissance contempo raine s’accompagne d’une hausse des inégalités de revenus parce que le progrès technique est biaisé en faveur : des hautes qualifications, du talent et des tâches non répétitives.
- La croissance économique bute sur des limites écologiques : épuisement des ressources, pollution et réchauffement climatique. L’innovation verte contribue à la soutenabilité de la croissance mais l’intervention de l’État est nécessaire en présence d’externalités environnementales négatives.
