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Les fractures du membre inférieur :

  • Fractures très fréquentes (48 000 / an en France, 1 femme sur 3).


  • Problème de santé publique : sujet âgé = pronostic vital, sujet jeune = pronostic fonctionnel.


  • Contexte :
  • Sujet âgé : femme ostéoporotique qui chute.


  • Sujet jeune : AVP haute cinétique.

 



I - Fractures du col fémoral, du massif trochantérien


  • Clinique : douleur, impotence fonctionnelle, raccourcissement du membre inférieur, rotation externe de la jambe, adduction du membre inférieur (le membre se rapproche vers l'intérieur).


  • Rôle IDE : interrogatoire sur les circonstances, recherche d'une autre lésion associée, déshabillage, voie veineuse périphérique et bilan sanguin, prise en charge de la douleur, ECG, lever interdit et à jeun.


  • Traitement :


  • Intervention chirurgicale = ostéosynthèse : prothèse, vis-plaque à compression, clou cervico-médullaire.


  • Fracture de la région trochantérienne : ostéosynthèse quelques soit l'âge.


  • Fracture cervicale (vrai fracture du col) : prothèse de hanche pour le sujet âgé (éviter les complications du décubitus, remettre debout le plus vite possible), ostéosynthèse pour le sujet jeune (éviter la nécrose de la tête, conserver le col).


  • Complications : nécrose céphalique, pseudarthrose.


  • Prévention : dépistage et traitement de l'ostéoporose, prévention de la chute.

 



II – Fracture diaphysaire



  • Risque d'état de choc hémorragique initiale : 60 mL/kg de sang chez l'adulte (1L à 1,5L dans une cuisse).


  • Risque d'embolie graisseuse :


  • Suite à une fracture d'un os long.


  • Obstruction vasculaire par la graisse.


  • Manifestations respiratoires, neurologiques et cutanées.


  • Traitement préventif : immobilisation du membre, antalgie (lutte contre la douleur et l'agitation), restauration de la volémie.


  • Rôle IDE : déshabillage prudent, surveillance scopée, voie veineuse périphérique de bon calibre, antalgie.


  • Réduction par le médecin, immobilisation, remplissage vasculaire, transfusion.


  • Traitement :


  • Dans la mesure du possible, traitement à foyer fermé.


  • Meilleur traitement = clou centro-medullaire (par rapport à la plaque) : pas de cicatrice, absence d'ouverture du foyer de fracture. L'hématome fracturaire apporte un meilleur cal de consolidation + diminution du risque d'infection + la remise en charge est plus rapide.

 

III – Autres fractures

 



  • Fracture du genou : grave, réduction pour éviter les troubles fonctionnels.


  • Douloureux et gonflé avec épanchement ou non de sang (hémarthrose) → radio.


  • Fracture multiple et ouverte : extrémité inférieure du fémur et supérieure du tibia.


  • Traitement chirurgical (rarement orthopédique) → récupération fonctionnelle.


  • Fracture du tibia et du péroné : pas de problème particulier, se traite facilement.


  • Fracture de la cheville : simple (partie supérieure de l'articulation), multiple, compliquée. En général pied cloué au sol pendant que le corps continue le mouvement.


  • Traitement orthopédique : réduction et plâtre, béquille et rééducation.


  • Traitement chirurgical exceptionnel : fractures compliquées comminutives (plusieurs traits de fracture avec déplacement).


  • Fracture du calcanéum.


  • Fracture du gros orteils et des phalanges : gonflé et violacé → radiographie. Traitement : bande d'élastoplaste qui solidarise le gros orteil à son voisin.



Les fractures du membre inférieur :

  • Fractures très fréquentes (48 000 / an en France, 1 femme sur 3).


  • Problème de santé publique : sujet âgé = pronostic vital, sujet jeune = pronostic fonctionnel.


  • Contexte :
  • Sujet âgé : femme ostéoporotique qui chute.


  • Sujet jeune : AVP haute cinétique.

 



I - Fractures du col fémoral, du massif trochantérien


  • Clinique : douleur, impotence fonctionnelle, raccourcissement du membre inférieur, rotation externe de la jambe, adduction du membre inférieur (le membre se rapproche vers l'intérieur).


  • Rôle IDE : interrogatoire sur les circonstances, recherche d'une autre lésion associée, déshabillage, voie veineuse périphérique et bilan sanguin, prise en charge de la douleur, ECG, lever interdit et à jeun.


  • Traitement :


  • Intervention chirurgicale = ostéosynthèse : prothèse, vis-plaque à compression, clou cervico-médullaire.


  • Fracture de la région trochantérienne : ostéosynthèse quelques soit l'âge.


  • Fracture cervicale (vrai fracture du col) : prothèse de hanche pour le sujet âgé (éviter les complications du décubitus, remettre debout le plus vite possible), ostéosynthèse pour le sujet jeune (éviter la nécrose de la tête, conserver le col).


  • Complications : nécrose céphalique, pseudarthrose.


  • Prévention : dépistage et traitement de l'ostéoporose, prévention de la chute.

 



II – Fracture diaphysaire



  • Risque d'état de choc hémorragique initiale : 60 mL/kg de sang chez l'adulte (1L à 1,5L dans une cuisse).


  • Risque d'embolie graisseuse :


  • Suite à une fracture d'un os long.


  • Obstruction vasculaire par la graisse.


  • Manifestations respiratoires, neurologiques et cutanées.


  • Traitement préventif : immobilisation du membre, antalgie (lutte contre la douleur et l'agitation), restauration de la volémie.


  • Rôle IDE : déshabillage prudent, surveillance scopée, voie veineuse périphérique de bon calibre, antalgie.


  • Réduction par le médecin, immobilisation, remplissage vasculaire, transfusion.


  • Traitement :


  • Dans la mesure du possible, traitement à foyer fermé.


  • Meilleur traitement = clou centro-medullaire (par rapport à la plaque) : pas de cicatrice, absence d'ouverture du foyer de fracture. L'hématome fracturaire apporte un meilleur cal de consolidation + diminution du risque d'infection + la remise en charge est plus rapide.

 

III – Autres fractures

 



  • Fracture du genou : grave, réduction pour éviter les troubles fonctionnels.


  • Douloureux et gonflé avec épanchement ou non de sang (hémarthrose) → radio.


  • Fracture multiple et ouverte : extrémité inférieure du fémur et supérieure du tibia.


  • Traitement chirurgical (rarement orthopédique) → récupération fonctionnelle.


  • Fracture du tibia et du péroné : pas de problème particulier, se traite facilement.


  • Fracture de la cheville : simple (partie supérieure de l'articulation), multiple, compliquée. En général pied cloué au sol pendant que le corps continue le mouvement.


  • Traitement orthopédique : réduction et plâtre, béquille et rééducation.


  • Traitement chirurgical exceptionnel : fractures compliquées comminutives (plusieurs traits de fracture avec déplacement).


  • Fracture du calcanéum.


  • Fracture du gros orteils et des phalanges : gonflé et violacé → radiographie. Traitement : bande d'élastoplaste qui solidarise le gros orteil à son voisin.


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