Partielo | Créer ta fiche de révision en ligne rapidement

chiroptères

Introduction :

Les chiroptères ont les mains ailées avec un patagium tendu entre les doigts. Il existe 1000 espèces dont 19 familles dans le monde et 36 espèces en France. 2 morphologies de la tête :

·      Mégachiroptères : Yeux grands, petites oreilles

·      Microchiroptères : Petits yeux et grandes oreilles


Les familles dans le monde

La diversité des espèces est de plus en plus importante vers les tropiques. Elles ont toutes des adaptations en fonction de leur niche écologique.


Les familles françaises

Les Vespertillionidae : 30 espèces et 6 groupes

•          Pipistrelles (4 espèces)

•          Barbastelle (1 espèce)

•          Murins (15 espèces)

•          Oreillards (3 espèces)

•          Vespère de Savi (1 espèce)

•          Sérotines (3 espèces)

•          Noctules (3 espèces)

 

Les Miniopteridae : 1 espèce

•          Minioptère de Schreiber

 

Les Molossidae : 1 espèce

•          Molosse de Cestoni

Les Rhinolophidae : 4 espèces

• Grand Rhinolophe

• Rhinolophe Euryale

• Petit Rhinolophe

• Rhinolophe de Méhély 



Les techniques d’inventaires

-           Recherche de gîtes : arbre, cavité, bâti, grotte

-           Acoustique : hétérodyne, expansion de temps, division de fréquence

-           Capture : programme scientifique, radio-Track prélèvements…


Hétérodyne VS expansion de temps

Hétérodyne : identification en temps réel sur le terrain. Permet d’obtenir une première liste d’espèces ou groupes d’espèces mais parfois ne permet pas d’être précis.

•          Rythme = régulier VS irrégulier + récurrence

•          Sonorité

•          Comportement par rapport au milieu

Expansion de temps : indentification à postériori sur ordinateur. Permet d’obtenir une grande quantité d’informations mais chronophage.

•          Autonomie et puissance

•          Détail de la structure

•          Répartition de l’énergie

•          Prises de mesures

L’hétérodyne et l’expansion de temps sont deux méthodes différentes mais complémentaires.

 

De nouveaux appareils sur le terrain

•          Détecteur classique type D240X ou batbox avec balayage de fréquence

•          Détecteur hétérodyne avec calcul automatique des « battements zéro »

•          Détecteur hétérodyne avec affichage du sonogramme en temps réel

•          Détecteurs passifs pour des études longues et parfois en altitude


Le comportement des chauves-souris

Le vol

Seuls mammifères qui pratiquent le vol actif = gagner de l’altitude. Un vol dispendieux en énergie mais économe en distance et donc un gain d’énergie. Il existe une diversité dans la forme de l’aile en fonction du style de vol

•          Pour manœuvrer il faut des ailes larges

•          Pour un vol rapide et économe il faut des ailes étroites

 

Des adaptations extraordinaires

•          Une grande longévité

•          Longue viabilité des spermatozoïdes

•          Une multiplicité des niches écologiques

•          Insectivores en Europe et parfois piscivores, frugivores ou carnivores

•          Elles se déplacent par écholocation

•          Un estomac grand et un intestin petit pour permettre une digestion rapide

 

Bienfaits et menaces

Avantages :

 

•          Lutte contre les ravageurs de cultures et les insectes invasifs

•          Bioindicateur

•          Espèces parapluie

  Menaces :

•          Disparition des gites

•          Modification de leur domaine vitaux (mécanisation, disparition des prairies et des haies,

•          Disparition des forêts de feuillus)

•          Dérangement (baguages, feux de camps dans les grottes)

•          Produits chimiques (utilisation du DDT)

•          Prédation, route, pollution lumineuse, éolien

cycle annuel

Un cycle biologique en 4 phases :

•          Hibernation (décembre à mars)

•          Transit printanier (début mars au 15 mai)

•          Mise bas et élevage des jeunes (15 mai au

15 août) : la mise basse s’effectue de manière synchrone en juin qui correspond chez la plupart des espèces. En juillet la plupart des jeunes chassent seuls.

Ø Transit automnal (15 août à mi-novembre)

: les espèces gagnent leurs sites d’hibernation

Les migrations

Ø Espèces sédentaires : Rhinolophes, Oreillards, Murins, Pipistrelle commune

Ø Migratrices partielles : Murin des Marais, Grand Murin, Minioptères de Schreiber

Ø Grandes migratrices : Noctules, Pipistrelle de Nathusius (record de 3600 km), Sérotine Bicolore

 

Léthargie diurne et sommeil hivernal

La léthargie-souris peuvent diminuer leur température interne de 10°C

-           Avantage : métabolisme ralentit et économie d’énergie

-           Inconvénient : diminution de la réactivité du système nerveux

Le système hivernal

-           Chute de la température corporelle

-           Abaissement du rythme cardiaque (250-450 pulsations à 18-8.)

-           Diminution de la respiration : 6 secondes à 90 minutes

La graisse brune est une réserve énergétique : 1/3 du poids de l’animal

 

Un moyen de déplacement : l’écholocation

Le développement de l’écholocation est venu de la nécessité de s’orienter dans l’obscurité

-           L’homme estime facilement les directions mais pas la distance

-           Les chauves-souris estiment facilement la distance mais pas la direction

Le principe :

Les chauves-souris font vibrer l’air qui est amplifié dans le nez et la gorge et produisent un signal avec plusieurs harmoniques. Le pavillon des oreilles permet de déduire la direction d’où provient le son

➢ Un cas particulier : les Rhinolophes

Ø Emettent leurs cris par les narines et non la bouche

L’écholocation

En moyenne, les chauves-souris émettent un cri tous les 1 à 3 battements d’ailes ce qui correspond de 2 à 15 cris par seconde.

Deux types de situation :

Ø Pour sonder l’environnement (10 à 110 kHz)

Ø Transit, chasse, gite

Ø Pour interagir (14 à 25 kHz)

•          Signal agressif (à l’intention d’autres congénères sur les terrains de chasse)

•          Balisage territorial

•          Appel des mâles destiné aux femelles (souvent émis depuis un gite nocturne)

Fréquences d’émission

Ø Plus la fréquence est haute, plus les petits objets sont détectés mais moins les cris se propagent

• Pipistrelle pygmée : chasseuse de moustique

Ø Les espèces émettant des fréquences basses détectent uniquement les grosses proies (spécialisation) mais ont un grand rayon de détection

• Exemple : Le Molosse qui vole haut pour recherche ses proies dans de grands volumes



chiroptères

Introduction :

Les chiroptères ont les mains ailées avec un patagium tendu entre les doigts. Il existe 1000 espèces dont 19 familles dans le monde et 36 espèces en France. 2 morphologies de la tête :

·      Mégachiroptères : Yeux grands, petites oreilles

·      Microchiroptères : Petits yeux et grandes oreilles


Les familles dans le monde

La diversité des espèces est de plus en plus importante vers les tropiques. Elles ont toutes des adaptations en fonction de leur niche écologique.


Les familles françaises

Les Vespertillionidae : 30 espèces et 6 groupes

•          Pipistrelles (4 espèces)

•          Barbastelle (1 espèce)

•          Murins (15 espèces)

•          Oreillards (3 espèces)

•          Vespère de Savi (1 espèce)

•          Sérotines (3 espèces)

•          Noctules (3 espèces)

 

Les Miniopteridae : 1 espèce

•          Minioptère de Schreiber

 

Les Molossidae : 1 espèce

•          Molosse de Cestoni

Les Rhinolophidae : 4 espèces

• Grand Rhinolophe

• Rhinolophe Euryale

• Petit Rhinolophe

• Rhinolophe de Méhély 



Les techniques d’inventaires

-           Recherche de gîtes : arbre, cavité, bâti, grotte

-           Acoustique : hétérodyne, expansion de temps, division de fréquence

-           Capture : programme scientifique, radio-Track prélèvements…


Hétérodyne VS expansion de temps

Hétérodyne : identification en temps réel sur le terrain. Permet d’obtenir une première liste d’espèces ou groupes d’espèces mais parfois ne permet pas d’être précis.

•          Rythme = régulier VS irrégulier + récurrence

•          Sonorité

•          Comportement par rapport au milieu

Expansion de temps : indentification à postériori sur ordinateur. Permet d’obtenir une grande quantité d’informations mais chronophage.

•          Autonomie et puissance

•          Détail de la structure

•          Répartition de l’énergie

•          Prises de mesures

L’hétérodyne et l’expansion de temps sont deux méthodes différentes mais complémentaires.

 

De nouveaux appareils sur le terrain

•          Détecteur classique type D240X ou batbox avec balayage de fréquence

•          Détecteur hétérodyne avec calcul automatique des « battements zéro »

•          Détecteur hétérodyne avec affichage du sonogramme en temps réel

•          Détecteurs passifs pour des études longues et parfois en altitude


Le comportement des chauves-souris

Le vol

Seuls mammifères qui pratiquent le vol actif = gagner de l’altitude. Un vol dispendieux en énergie mais économe en distance et donc un gain d’énergie. Il existe une diversité dans la forme de l’aile en fonction du style de vol

•          Pour manœuvrer il faut des ailes larges

•          Pour un vol rapide et économe il faut des ailes étroites

 

Des adaptations extraordinaires

•          Une grande longévité

•          Longue viabilité des spermatozoïdes

•          Une multiplicité des niches écologiques

•          Insectivores en Europe et parfois piscivores, frugivores ou carnivores

•          Elles se déplacent par écholocation

•          Un estomac grand et un intestin petit pour permettre une digestion rapide

 

Bienfaits et menaces

Avantages :

 

•          Lutte contre les ravageurs de cultures et les insectes invasifs

•          Bioindicateur

•          Espèces parapluie

  Menaces :

•          Disparition des gites

•          Modification de leur domaine vitaux (mécanisation, disparition des prairies et des haies,

•          Disparition des forêts de feuillus)

•          Dérangement (baguages, feux de camps dans les grottes)

•          Produits chimiques (utilisation du DDT)

•          Prédation, route, pollution lumineuse, éolien

cycle annuel

Un cycle biologique en 4 phases :

•          Hibernation (décembre à mars)

•          Transit printanier (début mars au 15 mai)

•          Mise bas et élevage des jeunes (15 mai au

15 août) : la mise basse s’effectue de manière synchrone en juin qui correspond chez la plupart des espèces. En juillet la plupart des jeunes chassent seuls.

Ø Transit automnal (15 août à mi-novembre)

: les espèces gagnent leurs sites d’hibernation

Les migrations

Ø Espèces sédentaires : Rhinolophes, Oreillards, Murins, Pipistrelle commune

Ø Migratrices partielles : Murin des Marais, Grand Murin, Minioptères de Schreiber

Ø Grandes migratrices : Noctules, Pipistrelle de Nathusius (record de 3600 km), Sérotine Bicolore

 

Léthargie diurne et sommeil hivernal

La léthargie-souris peuvent diminuer leur température interne de 10°C

-           Avantage : métabolisme ralentit et économie d’énergie

-           Inconvénient : diminution de la réactivité du système nerveux

Le système hivernal

-           Chute de la température corporelle

-           Abaissement du rythme cardiaque (250-450 pulsations à 18-8.)

-           Diminution de la respiration : 6 secondes à 90 minutes

La graisse brune est une réserve énergétique : 1/3 du poids de l’animal

 

Un moyen de déplacement : l’écholocation

Le développement de l’écholocation est venu de la nécessité de s’orienter dans l’obscurité

-           L’homme estime facilement les directions mais pas la distance

-           Les chauves-souris estiment facilement la distance mais pas la direction

Le principe :

Les chauves-souris font vibrer l’air qui est amplifié dans le nez et la gorge et produisent un signal avec plusieurs harmoniques. Le pavillon des oreilles permet de déduire la direction d’où provient le son

➢ Un cas particulier : les Rhinolophes

Ø Emettent leurs cris par les narines et non la bouche

L’écholocation

En moyenne, les chauves-souris émettent un cri tous les 1 à 3 battements d’ailes ce qui correspond de 2 à 15 cris par seconde.

Deux types de situation :

Ø Pour sonder l’environnement (10 à 110 kHz)

Ø Transit, chasse, gite

Ø Pour interagir (14 à 25 kHz)

•          Signal agressif (à l’intention d’autres congénères sur les terrains de chasse)

•          Balisage territorial

•          Appel des mâles destiné aux femelles (souvent émis depuis un gite nocturne)

Fréquences d’émission

Ø Plus la fréquence est haute, plus les petits objets sont détectés mais moins les cris se propagent

• Pipistrelle pygmée : chasseuse de moustique

Ø Les espèces émettant des fréquences basses détectent uniquement les grosses proies (spécialisation) mais ont un grand rayon de détection

• Exemple : Le Molosse qui vole haut pour recherche ses proies dans de grands volumes


Retour

Actions

Actions