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GREC
1ère année

les guerres médiques et leurs conséquences

Histoire

Definition

Mèdes
pour les Grecs, synonyme de "Perses", d'où l'expression de guerre médiques

Les guerres médiques opposent les Grecs aux Perses de l'Empire achéménide au début du ve siècle av. J.-C. Elles sont déclenchées par la révolte des cités grecques asiatiques contre la domination perse, l'intervention d'Athènes en leur faveur entraînant des représailles. Les deux expéditions militaires des souverains achéménides Darius Ier et Xerxès Ier constituent les principaux épisodes militaires de ce conflit ; il se conclut par la victoire spectaculaire des cités grecques européennes conduites par Athènes et Sparte.

Elles marquent traditionnellement le passage de l'époque archaïque à l'époque classique


Les guerres médiques commencèrent avec la révolte des Ioniens. Cette révolte a des origines obscures. Selon Hérodote, en 502, les Perses demandèrent de l'aide à Aristagoras, tyran de Milet, pour mater la rébellion de Naxos. Aristagoras accepta s'il est reconnu après comme dirigeant de l'île. Il échoua et pour se protéger d'une mort certaine, il fomenta une révolte des Milésiens et des autres habitants des îles ioniennes. La révolte éclata alors en 499. Aristagoras se rend en Grèce continentale pour obtenir de l'aide, mais seul Athènes et l'Érétrie acceptèrent de l'aider en envoyant respectivement 20 et 5 navires de guerres, comprenant en tout 2000 hommes.


En 498, l'offensive grecque aboutit à la prise et à l'incendie de la ville de Sardes (ancienne capitale de Crésus). À la suite d'une défaite près d'éphèse, les Athéniens et Érétriens repartent chez eux, laissant les ioniens, fort peu unis, se débrouiller seul face aux Perses. La révolte des Ioniens prend fin en 494, Milet a été prise et saccagée, femmes et enfants emmenés en esclavage et la flotte anéantie lors de la bataille de Ladé.


La Grèce continentale, et surtout Athènes, est attristée par cette défaite. Hérodote écrivit que les spectateurs, d'une pièce de tragédie de Phrynichos, sur la prise de Milet, fondirent en larme lors de sa représentation. Phrynicos dut d'ailleurs payer une lourde amende pour avoir rappelé des malheurs nationaux. En 493, Thémistocle est élu à l'archontat d'Athènes. Il décida très vite de faire construire le port de Pirée afin de développer une forte flotte militaire, sentant la menace des Perses de plus en plus pressante. Darius envoya des ambassadeurs dans les cités grecques pour leur demander leur soumission. Athènes et Sparte sont les rares cités à refuser l'offre.


PREMIÈRE GUERRE MÉDIQUE

La première guerre médique éclata en 490. Les forces perses, dirigées par l'amiral Datis et le général Artapherne, partirent de la Cilicie, (au sud de l'Anatolie) et soumirent sur leur passage les îles grecques. Ils s'emparèrent et saccagèrent Érétrie, réduisant la population en esclavage. Puis, ils débarquèrent au nord de Marathon, en Attique, où les attendaient les Athéniens rejoints seulement par les Platéens, les spartiates étant occupés à fêter la fête religieuse des Karnéia. La bataille de Marathon est un succès retentissant pour les Athènes et ses hoplites qui dissuadèrent les Perses, par leur rapidité de déplacement, à débarquer ailleurs sur les côtes de l'Attique.

  • LA BATAILLE DE MARATHON

Les Perses rebroussèrent chemin mais gardèrent le contrôle de la Mer Égée. Une révolte éclata en Egypte ne permettant pas à Darius de ré-attaquer la Grèce dans l'immédiat. En 486, il mourut et son fils Xerxès 1er prit sa place.

Célèbre bataille qui fut livrée dans la plaine côtière qui porte le nom d'une localité située à 35 kilomètres environ au nord-est d'Athènes, et qui opposa Perses et Athéniens en ~ 490 (21 sept. ?). En débarquant à Marathon, les Perses avaient sans doute l'intention d'attirer l'armée adverse loin de sa capitale pour permettre à leurs partisans de s'en rendre maîtres. Et, en effet, sous l'inspiration de Miltiade, les Athéniens prirent l'offensive. Les deux armées demeurèrent plusieurs jours face à face, les Perses sur le rivage, les Grecs dans les collines pour surveiller les routes menant à la ville et attendre les Spartiates qu'ils avaient appelés en renfort. L'approche de ces derniers ou l'espoir de la réussite de leurs partisans amena les chefs perses à rembarquer la majeure partie de leurs troupes pour les transporter au Phalère. Les Athéniens attaquèrent aussitôt l'arrière-garde qui couvrait l'opération. En présence d'effectifs encore deux fois plus nombreux que les leurs, ils durent étirer leur centre et renforcer leurs ailes pour éviter l'enveloppement. Franchissant à la course la zone dangereuse où ils étaient à portée des archers ennemis, ils abordèrent l'adversaire en plein élan. Leur centre fut repoussé, mais leurs ailes victorieuses se rabattirent sur le gros des forces perses, les mirent en déroute et poursuivirent les fuyards jusqu'aux navires où ils tentaient de se réfugier. Aussitôt après, ils reprirent à marche forcée le chemin de leur capitale et y arrivèrent à temps pour dissuader leurs ennemis d'y débarquer. Du côté athénien, on avait aligné 9 000 hommes et 1 000 alliés platéens ; les pertes se limitèrent à 192 morts. Du côté perse, sur 20 000 hommes engagés dans le combat, 6 400 périrent.


LES PRÉPARATIFS

De 490 à 480, les cités grecques reprennent leurs habitudes, sans se préoccuper de la menace des Perses. Léonidas devint le roi de Sparte et seule Athènes sembla se préparer sous l'impulsion du nouveau stratège Thémistocle qui, en exploitant les mines d'argent du Laurion, fit construire 200 trières sur le port du Pirée.


Xerxès, quant à lui, prépare l'offensive par la route du nord, des ponts de bateaux sont construits sur le Strymon et l'Hellespont, des magasins de ravitaillements le long des routes terrestres et maritimes. À l'orée de la seconde guerre médique, les Perses semblent beaucoup plus puissant que les États grecs. Les chiffres varient selon les historiens antiques et contemporains, mais les Perses devaient disposaient d'une force militaire très importante et mieux préparé, près de 150 000 hommes et 6 à 700 trières, beaucoup plus que lors de la première tentative.


Quelques cités grecques conscientes de la menace se réunirent à Isthme de Corinthe en 481 pour préparer la défense et Léonidas fut chargé de prendre le commandement de l'armée de la ligue hellénique.


DEUXIÈME GUERRE MÉDIQUE

Durant l'été 480, la Grèce du Nord est conquise par les Perses et Léonidas avec ses 6 à 7000 hommes prirent position à la passe des Thermopyles tandis qu'une flotte grecque forte de 300 trières attendirent les Perses au cap Artémision. Les combats firent rage, les Perses l'emportèrent difficilement à Artémision. Aux Thermopyles, le combat rendu célèbre par le courage des Spartiates, fut conclu après la trahison d'Éphialtès, qui renseigna Xerxès d'envoyer un détachements contourner la passe et prendre les Grecs à revers. Léonidas décida de se séparer d'une grande partie de son armée pour protéger les lignes arrières, ne gardant avec lui qu'un millier d'hommes qui résistèrent tant bien que mal jusqu'à leur mort. L'armée terrestre se rassembla à l'Isthme et la flotte à Salamine, laissant la Grèce centrale et l'Attique aux mains des Perses qui en profitèrent pour incendier l'Acropole d'Athènes. La bataille de Salamine fut une grande victoire athénienne endommageant les navires perses considérablement. Durant l'hiver 480, Xerxès décida de rentrer à Sardes laissant à Mardonios, son beau-frère, le soin de garder l'armée établie en Thessalie et en Macédoine.


Les hostilités reprirent en 479, Les perses envahirent de nouveau l'Attique, occupèrent Athènes et la Béotie. Pausanias, qui a pris la relève de Léonidas à la tête de Sparte, rassembla une grande armée composée de Spartiates en majorité, de quelques Athéniens et Grecs d'autres cités. En août 479, Pausanias commandant une armée de près 35 000 grecs combattirent les perses et leur alliés grecs (70 000 à 120 000 hommes) à Platées. Cette bataille d'une grande importance pour Sparte fut remportée suite à la mort de Mardonios en plein combat. Les Perses qui n'ont pas réussi à s'enfuir furent massacrés et la flotte grecque acheva le travail au cap Mycale en Ionie. Des cités soumises aux Perses se révoltèrent. Athènes suite à son succès au cap Mycale continua son avancée jusqu'à Sestos, là où l'offensive perse avait commencé trois ans plutôt. La prise de Sestos par les Athéniens devaient marqué la fin de la guerre médique. Celle-ci pris véritablement fin après la signature de la paix de Callias en 448.


CONSÉQUENCES DES GUERRES MÉDIQUES

À la suite du succès des Grecs alliés, un important contingent de la flotte perse fut détruit et toutes les garnisons perses furent expulsées d’Europe, marquant ainsi la fin de l’avancée de la Perse vers l’ouest du continent. Les villes d’Ionie furent également libérées du contrôle perse. Cependant, malgré leurs succès, les butins de la guerre ont provoqué un conflit interne plus important au sein du monde hellénique. Les actions violentes du chef spartiate Pausanias lors du siège de Byzance, par exemple, ont aliéné de nombreux États grecs de Sparte et ont entraîné un déplacement du commandement militaire de la Ligue de Délos de Sparte à Athènes. Cela a préparé le terrain pour le retrait éventuel de Sparte de la Ligue de Délos.

EN PERSE

Après leurs défaites aux mains des Grecs, et en proie à des rébellions internes qui entravent leur capacité à combattre des ennemis étrangers, les Perses adoptent une politique de division et de domination. À partir de 449 avant J.-C., les Perses tentent d’aggraver les tensions croissantes entre Athènes et Sparte, et vont même jusqu’à corrompre les politiciens pour atteindre ces objectifs. Leur stratégie consistait à distraire les Grecs avec des combats internes, afin d’empêcher la marée de contre-attaques d’atteindre l’Empire perse. Leur stratégie a été largement couronnée de succès, et il n’y a pas eu de conflit ouvert entre les Grecs et la Perse jusqu’en 396 avant J.-C., lorsque le roi spartiate Agesilaus a brièvement envahi l’Asie Mineure.


A retenir :

CONCLUSION Malgré l'échec de l'invasion en Grèce, la Perse conserva un territoire important et resta une menace importante jusqu'à l'arrivée d'Alexandre le Grand. Athènes est sortie renforcer de ce conflit et fit de ses victoires un objet de propagande dans toute la Grèce. La ligue de Délos fut établi en 477 regroupant les cités qui voulaient lutter contre le danger perse, mais cela renforça surtout l'hégémonie d'Athènes sur la mer Égée et la mer Noire mais aussi l'antagonisme entre Sparte et Athènes qui conduisit la Grèce a une nouvelle guerre entre 431 - 404. la guerre du Péloponnèse. Les guerres médiques furent donc un conflit majeur, permettant à Athènes de devenir la puissance dominante du monde méditerranéen avant l'ascension de Rome. Malgré tout, le conflit ne semble pas passionner les développeurs puisque l'on compte peu de jeux vidéo qui traitent de loin comme de près le sujet. Pourtant, il y aurait fort à faire : un conflit opposant un peuple désuni face à un empire immense, les légendaires spartiates, la flotte athénienne, les grandes batailles terrestres et navales (Marathon, Thermopyles, Platées, Salamine, Artémision) et les hommes illustres (Léonidas, Thémistocle, Darius 1er ou Xerxès 1er).
Après l’arrêt de la deuxième invasion perse de la Grèce, Sparte se retira de la Ligue de Délos et réforma la Ligue du Péloponnèse avec ses alliés d’origine. De nombreuses villes-états grecques avaient été aliénées de Sparte à la suite des actions violentes du leader spartiate Pausanias pendant le siège de Byzance. Après le départ de Sparte de la Ligue de Délos, Athènes a pu utiliser les ressources de la Ligue à ses propres fins, ce qui l’a conduite à entrer en conflit avec des membres moins puissants de la Ligue. L’Empire perse a adopté une stratégie de division et de domination par rapport aux cités-États grecques au lendemain des guerres médiques, alimentant des conflits latents, dont la rivalité entre Athènes et Sparte, pour protéger l’Empire persan contre de nouvelles attaques grecques.
GREC
1ère année

les guerres médiques et leurs conséquences

Histoire

Definition

Mèdes
pour les Grecs, synonyme de "Perses", d'où l'expression de guerre médiques

Les guerres médiques opposent les Grecs aux Perses de l'Empire achéménide au début du ve siècle av. J.-C. Elles sont déclenchées par la révolte des cités grecques asiatiques contre la domination perse, l'intervention d'Athènes en leur faveur entraînant des représailles. Les deux expéditions militaires des souverains achéménides Darius Ier et Xerxès Ier constituent les principaux épisodes militaires de ce conflit ; il se conclut par la victoire spectaculaire des cités grecques européennes conduites par Athènes et Sparte.

Elles marquent traditionnellement le passage de l'époque archaïque à l'époque classique


Les guerres médiques commencèrent avec la révolte des Ioniens. Cette révolte a des origines obscures. Selon Hérodote, en 502, les Perses demandèrent de l'aide à Aristagoras, tyran de Milet, pour mater la rébellion de Naxos. Aristagoras accepta s'il est reconnu après comme dirigeant de l'île. Il échoua et pour se protéger d'une mort certaine, il fomenta une révolte des Milésiens et des autres habitants des îles ioniennes. La révolte éclata alors en 499. Aristagoras se rend en Grèce continentale pour obtenir de l'aide, mais seul Athènes et l'Érétrie acceptèrent de l'aider en envoyant respectivement 20 et 5 navires de guerres, comprenant en tout 2000 hommes.


En 498, l'offensive grecque aboutit à la prise et à l'incendie de la ville de Sardes (ancienne capitale de Crésus). À la suite d'une défaite près d'éphèse, les Athéniens et Érétriens repartent chez eux, laissant les ioniens, fort peu unis, se débrouiller seul face aux Perses. La révolte des Ioniens prend fin en 494, Milet a été prise et saccagée, femmes et enfants emmenés en esclavage et la flotte anéantie lors de la bataille de Ladé.


La Grèce continentale, et surtout Athènes, est attristée par cette défaite. Hérodote écrivit que les spectateurs, d'une pièce de tragédie de Phrynichos, sur la prise de Milet, fondirent en larme lors de sa représentation. Phrynicos dut d'ailleurs payer une lourde amende pour avoir rappelé des malheurs nationaux. En 493, Thémistocle est élu à l'archontat d'Athènes. Il décida très vite de faire construire le port de Pirée afin de développer une forte flotte militaire, sentant la menace des Perses de plus en plus pressante. Darius envoya des ambassadeurs dans les cités grecques pour leur demander leur soumission. Athènes et Sparte sont les rares cités à refuser l'offre.


PREMIÈRE GUERRE MÉDIQUE

La première guerre médique éclata en 490. Les forces perses, dirigées par l'amiral Datis et le général Artapherne, partirent de la Cilicie, (au sud de l'Anatolie) et soumirent sur leur passage les îles grecques. Ils s'emparèrent et saccagèrent Érétrie, réduisant la population en esclavage. Puis, ils débarquèrent au nord de Marathon, en Attique, où les attendaient les Athéniens rejoints seulement par les Platéens, les spartiates étant occupés à fêter la fête religieuse des Karnéia. La bataille de Marathon est un succès retentissant pour les Athènes et ses hoplites qui dissuadèrent les Perses, par leur rapidité de déplacement, à débarquer ailleurs sur les côtes de l'Attique.

  • LA BATAILLE DE MARATHON

Les Perses rebroussèrent chemin mais gardèrent le contrôle de la Mer Égée. Une révolte éclata en Egypte ne permettant pas à Darius de ré-attaquer la Grèce dans l'immédiat. En 486, il mourut et son fils Xerxès 1er prit sa place.

Célèbre bataille qui fut livrée dans la plaine côtière qui porte le nom d'une localité située à 35 kilomètres environ au nord-est d'Athènes, et qui opposa Perses et Athéniens en ~ 490 (21 sept. ?). En débarquant à Marathon, les Perses avaient sans doute l'intention d'attirer l'armée adverse loin de sa capitale pour permettre à leurs partisans de s'en rendre maîtres. Et, en effet, sous l'inspiration de Miltiade, les Athéniens prirent l'offensive. Les deux armées demeurèrent plusieurs jours face à face, les Perses sur le rivage, les Grecs dans les collines pour surveiller les routes menant à la ville et attendre les Spartiates qu'ils avaient appelés en renfort. L'approche de ces derniers ou l'espoir de la réussite de leurs partisans amena les chefs perses à rembarquer la majeure partie de leurs troupes pour les transporter au Phalère. Les Athéniens attaquèrent aussitôt l'arrière-garde qui couvrait l'opération. En présence d'effectifs encore deux fois plus nombreux que les leurs, ils durent étirer leur centre et renforcer leurs ailes pour éviter l'enveloppement. Franchissant à la course la zone dangereuse où ils étaient à portée des archers ennemis, ils abordèrent l'adversaire en plein élan. Leur centre fut repoussé, mais leurs ailes victorieuses se rabattirent sur le gros des forces perses, les mirent en déroute et poursuivirent les fuyards jusqu'aux navires où ils tentaient de se réfugier. Aussitôt après, ils reprirent à marche forcée le chemin de leur capitale et y arrivèrent à temps pour dissuader leurs ennemis d'y débarquer. Du côté athénien, on avait aligné 9 000 hommes et 1 000 alliés platéens ; les pertes se limitèrent à 192 morts. Du côté perse, sur 20 000 hommes engagés dans le combat, 6 400 périrent.


LES PRÉPARATIFS

De 490 à 480, les cités grecques reprennent leurs habitudes, sans se préoccuper de la menace des Perses. Léonidas devint le roi de Sparte et seule Athènes sembla se préparer sous l'impulsion du nouveau stratège Thémistocle qui, en exploitant les mines d'argent du Laurion, fit construire 200 trières sur le port du Pirée.


Xerxès, quant à lui, prépare l'offensive par la route du nord, des ponts de bateaux sont construits sur le Strymon et l'Hellespont, des magasins de ravitaillements le long des routes terrestres et maritimes. À l'orée de la seconde guerre médique, les Perses semblent beaucoup plus puissant que les États grecs. Les chiffres varient selon les historiens antiques et contemporains, mais les Perses devaient disposaient d'une force militaire très importante et mieux préparé, près de 150 000 hommes et 6 à 700 trières, beaucoup plus que lors de la première tentative.


Quelques cités grecques conscientes de la menace se réunirent à Isthme de Corinthe en 481 pour préparer la défense et Léonidas fut chargé de prendre le commandement de l'armée de la ligue hellénique.


DEUXIÈME GUERRE MÉDIQUE

Durant l'été 480, la Grèce du Nord est conquise par les Perses et Léonidas avec ses 6 à 7000 hommes prirent position à la passe des Thermopyles tandis qu'une flotte grecque forte de 300 trières attendirent les Perses au cap Artémision. Les combats firent rage, les Perses l'emportèrent difficilement à Artémision. Aux Thermopyles, le combat rendu célèbre par le courage des Spartiates, fut conclu après la trahison d'Éphialtès, qui renseigna Xerxès d'envoyer un détachements contourner la passe et prendre les Grecs à revers. Léonidas décida de se séparer d'une grande partie de son armée pour protéger les lignes arrières, ne gardant avec lui qu'un millier d'hommes qui résistèrent tant bien que mal jusqu'à leur mort. L'armée terrestre se rassembla à l'Isthme et la flotte à Salamine, laissant la Grèce centrale et l'Attique aux mains des Perses qui en profitèrent pour incendier l'Acropole d'Athènes. La bataille de Salamine fut une grande victoire athénienne endommageant les navires perses considérablement. Durant l'hiver 480, Xerxès décida de rentrer à Sardes laissant à Mardonios, son beau-frère, le soin de garder l'armée établie en Thessalie et en Macédoine.


Les hostilités reprirent en 479, Les perses envahirent de nouveau l'Attique, occupèrent Athènes et la Béotie. Pausanias, qui a pris la relève de Léonidas à la tête de Sparte, rassembla une grande armée composée de Spartiates en majorité, de quelques Athéniens et Grecs d'autres cités. En août 479, Pausanias commandant une armée de près 35 000 grecs combattirent les perses et leur alliés grecs (70 000 à 120 000 hommes) à Platées. Cette bataille d'une grande importance pour Sparte fut remportée suite à la mort de Mardonios en plein combat. Les Perses qui n'ont pas réussi à s'enfuir furent massacrés et la flotte grecque acheva le travail au cap Mycale en Ionie. Des cités soumises aux Perses se révoltèrent. Athènes suite à son succès au cap Mycale continua son avancée jusqu'à Sestos, là où l'offensive perse avait commencé trois ans plutôt. La prise de Sestos par les Athéniens devaient marqué la fin de la guerre médique. Celle-ci pris véritablement fin après la signature de la paix de Callias en 448.


CONSÉQUENCES DES GUERRES MÉDIQUES

À la suite du succès des Grecs alliés, un important contingent de la flotte perse fut détruit et toutes les garnisons perses furent expulsées d’Europe, marquant ainsi la fin de l’avancée de la Perse vers l’ouest du continent. Les villes d’Ionie furent également libérées du contrôle perse. Cependant, malgré leurs succès, les butins de la guerre ont provoqué un conflit interne plus important au sein du monde hellénique. Les actions violentes du chef spartiate Pausanias lors du siège de Byzance, par exemple, ont aliéné de nombreux États grecs de Sparte et ont entraîné un déplacement du commandement militaire de la Ligue de Délos de Sparte à Athènes. Cela a préparé le terrain pour le retrait éventuel de Sparte de la Ligue de Délos.

EN PERSE

Après leurs défaites aux mains des Grecs, et en proie à des rébellions internes qui entravent leur capacité à combattre des ennemis étrangers, les Perses adoptent une politique de division et de domination. À partir de 449 avant J.-C., les Perses tentent d’aggraver les tensions croissantes entre Athènes et Sparte, et vont même jusqu’à corrompre les politiciens pour atteindre ces objectifs. Leur stratégie consistait à distraire les Grecs avec des combats internes, afin d’empêcher la marée de contre-attaques d’atteindre l’Empire perse. Leur stratégie a été largement couronnée de succès, et il n’y a pas eu de conflit ouvert entre les Grecs et la Perse jusqu’en 396 avant J.-C., lorsque le roi spartiate Agesilaus a brièvement envahi l’Asie Mineure.


A retenir :

CONCLUSION Malgré l'échec de l'invasion en Grèce, la Perse conserva un territoire important et resta une menace importante jusqu'à l'arrivée d'Alexandre le Grand. Athènes est sortie renforcer de ce conflit et fit de ses victoires un objet de propagande dans toute la Grèce. La ligue de Délos fut établi en 477 regroupant les cités qui voulaient lutter contre le danger perse, mais cela renforça surtout l'hégémonie d'Athènes sur la mer Égée et la mer Noire mais aussi l'antagonisme entre Sparte et Athènes qui conduisit la Grèce a une nouvelle guerre entre 431 - 404. la guerre du Péloponnèse. Les guerres médiques furent donc un conflit majeur, permettant à Athènes de devenir la puissance dominante du monde méditerranéen avant l'ascension de Rome. Malgré tout, le conflit ne semble pas passionner les développeurs puisque l'on compte peu de jeux vidéo qui traitent de loin comme de près le sujet. Pourtant, il y aurait fort à faire : un conflit opposant un peuple désuni face à un empire immense, les légendaires spartiates, la flotte athénienne, les grandes batailles terrestres et navales (Marathon, Thermopyles, Platées, Salamine, Artémision) et les hommes illustres (Léonidas, Thémistocle, Darius 1er ou Xerxès 1er).
Après l’arrêt de la deuxième invasion perse de la Grèce, Sparte se retira de la Ligue de Délos et réforma la Ligue du Péloponnèse avec ses alliés d’origine. De nombreuses villes-états grecques avaient été aliénées de Sparte à la suite des actions violentes du leader spartiate Pausanias pendant le siège de Byzance. Après le départ de Sparte de la Ligue de Délos, Athènes a pu utiliser les ressources de la Ligue à ses propres fins, ce qui l’a conduite à entrer en conflit avec des membres moins puissants de la Ligue. L’Empire perse a adopté une stratégie de division et de domination par rapport aux cités-États grecques au lendemain des guerres médiques, alimentant des conflits latents, dont la rivalité entre Athènes et Sparte, pour protéger l’Empire persan contre de nouvelles attaques grecques.
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